top of page

Arbre philosophe dormant sur fleurs d’or

 

En psaume, je lis ta sagesse, toi

Qui me laisse dans ta paume et moi

Je ne faisais que l’aumône mais bien

Plus par ta douceur.

 

Jadis, tu m’écoutais et puisse ton heure

S’envoler dans les cieux de mes yeux

D’innocence face à ton

Expérience, de vie et de pensées

D’inspiration

Et de pluie d’été.

 

Je te désigne et désigne tous

Les signes exacerbés de tes humeurs

Nous réveille tous

Les variétés de tes feuilles de couleurs

Et les parfums de tes saisons

Nous affleurent de ton diapason.

 

Ton sens est perché dans les branches

A la hauteur de l’air que tu respires

Car ton cœur de foi solidaire 

Malgré tes dialogues ta nature penche

Tu nous inspires,

Tu aimes tous cherchant à te plaire.

 

Promesse de l’âme

 

Celle qu’on fait pour voir ou revoir,

Elle, qui nous rassure par bien des devoirs

Elle n’est pas que ce simple mot, gloire et lumière

Pardon et espoir, sont en elle comme pourrait être La vie

En nous par temps de prières,

Sans allusion, ses illusions lui offrent une vigueur Aussi,

Déterminée, elle pousse nos âmes à la coercition

Coercition oui, complaintes surtout pour l’amour et La passion

Si ne venant point d’autrui, de lui et de nous cela Suscite sa venue

Je puis et je vous promets que l’âme dans sa

Pensée, aura subvenu.

Art Nature

 

La sérénité s’y pend et s’accroche autour

Du feuillage venteux,

Sans se rudoyer, les oiseaux se cantonnent à

Siffloter leur diverse facétie,

L’œil jaune là-bas se figure par sa

Chaleur et mûrit par sa persistance,

Je ne suis que passager dans ce

Mouvement continuel,

En mer comme en terre puis en l’air,

L’écorce s’écorche pour laisser place

Au sillage d’une eau flâneuse,

Les hiatus d’insectes,

En apparence disparates

En apparence disparaissent

Une mesure invétérée chaste, chasse

Les mauvaises ombres,

Du haut des tribunes nuageuses, toi,

Être du monde sensible

Mais aussi

Roi et protecteur du monde tangible.

Capture d’écran (37)
Capture d’écran (41)
Capture d’écran (39)
Capture d’écran (40)
Capture d’écran (38)

Des citations sublimes pour ne plus échouer.

La vie ressemble à un conte: ce qui importe , ce n'est pas sa longueur mais sa valeur.  Sénèque

L'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre. Marx

Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir. Épictète 

Puissent tous les hommes se souvenir qu'il sont frères. Voltaire

Notre grand et glorieux chef-d’œuvre est de vivre à propos. Montaigne 

Rechercher

Nouvelle pour les rêveurs !

  • Photo du rédacteur: Messager
    Messager
  • 6 janv. 2018
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 janv. 2018

Un étrange rêveur éveillé et son mystère

Marc était un lycéen tout ce qu’il y a d’ordinaire, passant ses jours au lycée, allant le matin et rentrant le soir chez lui en bus, s’adonnant à des activités annexes diverses comme la lecture, les échecs, etc. Ils habitaient (lui et sa famille) dans une ville non loin du lycée, contiguë des avenues marchandes où se situaient des boulangeries, pâtisseries, des magasins de vêtements plus au moins onéreux selon les bourses de chacun. Les grandes surfaces et marchés à côté des zones pavillonnaires nous regardaient à travers le trajet nous séparant. Sa mère était comptable dans une grande industrie et son père travaillait en tant que garde du corps afin d’assurer la protection de certains hommes politiques ou des personnalités prestigieuses particulièrement importantes. Du coup, il ne rentrait pas souvent à la maison ou alors très tard dans la soirée. Marc était le fils unique de sa famille, il se trouvait à ce moment-là en terminal dans la section littérature qu’il adorait surtout pour le Français, car il avait l’imagination riche et fertile. Cela lui permettait de la libérer et de dévoiler tout le potentiel de son imaginaire (à l’écrit) lors des rédactions et des sujets d’invention. Pendant les heures de littérature qu’il avait dans la semaine, il se plaisait tellement qu’il ne voyait en rien le temps qui passait et le cours lui semblait durer cinq minutes au lieu d’une heure. Il avait réussi à se fonder une place dans la société scolaire, les adolescents et jeunes adultes, de même pour les enseignants et autres fonctions inhérentes à l’école, étaient de caractères rudes et sans pitié pour les élèves avec des difficultés dans certains domaines. Marc malgré tout, se sentait agréablement bien dans son environnement (aussi scolaire que familial). Il connaissait et avait pris en compte les travaux que son père se conciliait à faire pour offrir à son fils toutes les envies qu’il pourrait le lui prendre, et vu que son père aimait vraiment son travail Marc ne lui en voulut aucunement. Il n’avait point d’aversion pour la philosophie sans forcément adorer ça. Son avenir s’étant fixé dans sa tête, lui disait qu’il n’en aurait pas le besoin dans ses études futures. Son objectif professionnel, il le clamait aux professeurs de Français en leur demandant des conseils sur l’écriture car il souhaitait devenir écrivain. Un jour, en cours de littérature, il devait avec les élèves et le professeur de Français, étudier le sujet de l’onirisme et l’opposer à la réalité par différents procédés oraux et écrits. Il eut un moment d’absence (ce qui est rare dans son cas vu l’ardeur amoureuse qu’il porte au français), ce cours lui rappela un moment de sa vie des plus étrange et dont il n’en

sortait nulle explication rationnelle ou non : dans son enfance, à douze ans, il fit le même rêve pendant approximativement deux mois. Un rêve en apparence simple, mais qui ne l’était pas pour autant. Dans son sommeil, il rêvait de sa ville et rien de plus, c’est-à-dire que son rêve fut la réalité, mais dans la nuit. Il ne possédait aucun pouvoir, il était lui-même. Son rêve ressemblait à un parfait parallélisme avec le réel car les gens qu’il croisait lui répondaient normalement sans fioriture excentrique ou surréaliste. Il ne comprenait guère comment, mais il lui arrivait même de tomber sur des endroits de la ville qu’il n’avait aucun souvenir d’y être allé auparavant. Et le lendemain quand il le put, il retourna à l’endroit de son rêve et cela coïncidait à la perfection avec la réalité ! La période des deux mois s’écoula et sa vie reprit son cours en recopiant sans se distinguer, une vie normale. Il fut perdu dans ses songes donc pour la première fois de ses années de lycée, il n’avait pas suivi le Français. Le professeur de ne l’interrogea pas lors du cours, mais une fois le cours terminé. Il trouvait Marc tout à fait surprenant et lui demanda :

« Qui a-t-il aujourd’hui Marc, quelque chose ne va pas ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette ces temps si. questionna le professeur.

-Non, non-madame, je m’étais juste égaré dans un moment d’absence.

-Très bien, s’il y a un problème, tu peux m’en parler, tu sais ?

-Oui, oui, je vous remercie madame, mais ça ira. répondit Marc. » La discussion prit fin et Marc s’en alla prendre le bus pour rentrer chez lui. Ce souvenir recommença à le hanter sans qu’il apportât de réponse au phénomène de son enfance, il resta muet toute la soirée et ne dit mot que pour respecter la bienséance, rester convenable en employant les formules de politesse. La nuit, le rêve arriva inopinément, de façon inattendue. Dans son rêve il se réveilla en un espace nocturne, connu pour ses souvenirs, c’était sa ville ! Cette fois-ci il avait pris conscience qu’il rêvait, mais ne spéculait point sur le retour de ce phénomène aussi excitant qu’effrayant. Il était horrifié dans l’instant, car tout paraissait parfaitement réel ! Il put même échanger quelques mots avec des passants qui marchaient sur le trottoir. Son rêve n’avait rien de passionnant et il était même ennuyeux, Marc connaissait déjà la ville par cœur alors pourquoi en rêver ! Tout à coup, il aperçut une jeune fille au loin qui le fixait sans détourner le regard…elle était vêtue d’habits blancs et ses cheveux blonds aux lueurs brillantes se reflétaient dans les yeux de Marc. Les yeux de la fille étaient

très clairs et mystérieusement, on distinguait les nuances bleutées même en pleine nuit ! Il voulut l’appeler mais la fille se mit à courir dans le sens inverse de sa direction. S’ensuivit une poursuite car Marc avait des questions à lui poser, il ne saurait l’expliquer, mais elle sait pourquoi il rêve de réalité. Le jour se leva aux yeux encore endormis de Marc qui peina à se réveiller, il se souvint que l’épreuve du baccalauréat arrivait à grands pas et cela lui donna une impulsion pour se préparer. Il s‘habilla, mangea un petit-déjeuner et partit au lycée. La journée se passait bien, mais il se hâtait pour se rendormir et peut-être retrouver cette fille qui devait lui offrir des réponses à ce qu’il vivait. Il suivit les cours sans grand intéressement, il était présent physiquement mais son cerveau se promenait ailleurs. L’envie de retourner dans son rêve se substituait à l’envie d’écouter le cours qui elle, trépassait à la fin de la journée. En plein milieu de l’explication du professeur des visions lui vinrent soudain, c’était cette fille, son visage, sa silhouette, tout ceci était tatoué dans son esprit. Il conta l’histoire à son meilleur ami, Pierre. Qui lui, eut du mal à le croire malgré tous les efforts et arguments exposé à lui par Marc. Tous les efforts entrepris par Marc se transformèrent en échec donc il abdiqua à lui raconter la suite. La routine habituelle suivit son cours jusqu’au soir. Arrivé au soir, Marc s’intriguait seul : allait-il refaire ce genre de rêve ?

Il atterrit dans un endroit inconnu à l’intérieur d’une maison. Il s’avança pas à pas puis se

trouva face à une chambre. Il désirait ouvrir la porte, mais son savoir-vivre lui refusait cet acte. Mais bon après tout, il était dans un rêve, rien ne pouvait lui arriver ! Il l’ouvrit… et dans la chambre, il vit cette fille ! Qui dormait paisiblement et la quiétude y régnait, aucun bruit ne s’en dégageait. Il ne comprit point. Il rêvait d’une fille qui dormait ? Il décida de la réveiller, elle s’éveilla en sursaut et l’observa avec ahurissement. Marc l’interrogea pour savoir si elle avait connaissance de ce qui lui arrivait :

« Bonsoir ! Je t’ai vu l’autre soir, on s’est fixé quelque temps et puis tu es reparti. Pourquoi as-tu fui ?

-Oui, et tu étais dans ton rêve même ! lui répondit-elle

- Bien sûr, comme en ce moment d’ailleurs ! J’imagine que si je me réveille, je ne pourrais pas te rencontrer dans la vraie vie ! dit-il sur un ton moqueur et satirique

-Si, je vais t’expliquer. Ce qui t’arrive, naguère cela m’est arrivé et puis ça me reprend de temps à autre. Quand tu dors tu crois rêver, mais ce n’est pas le cas. Tu es bel et bien dans la réalité, mais sous une autre forme. Tu as l’enveloppe charnelle et la physionomie d’un être humain, mais l’intérieur de ton corps est composé de vide.

-Quoi ? Mais comment est-ce possible ? Je rêve et je suis dans la réalité ? Mais alors je ne suis pas chez moi ! rétorqua Marc avec stupéfaction.

-Si, tu es sous deux formes réelles ; l’une dans ton lit en train de rêver et l’autre ici avec moi. La deuxième forme peut-être vue par tous les individus qui eux, te prennent pour quelqu’un de réel.

-C’est impossible voyons ! J’imagine que je peux mourir !

-Non sous cette forme, ton décès est chimérique et tu t’éveilleras chez toi dans ton lit. Réfléchis, mes explications répondent à toutes les questions que tu te poses.

-Je ne t’accorde en aucun cas ma confiance, tu es une inconnue et je ne vois pas pourquoi je devrais te croire ! » Puis Marc prit la direction inverse pour repartir. Il marcha jusqu’à la ville quand subitement, il lui vint une idée. Il se dit à voix basse que si, il accourt jusqu’à sa maison il pourra sans doute se regarder dans son lit et cela permettra d’inférer les propos de la jeune fille sans tirer de conclusion trop hâtivement. Il se mit en route en courant à vive allure, il ne se stoppait même pas pour reprendre son souffle. Il arriva devant chez lui, mais ne s’en approcha de la maison que de peu car il perçut une voiture se garant devant chez lui. Marc resta en retrait. L’homme sortant de la voiture était son père ! Quelle chance ! Il rentrait enfin du travail, ça faisait deux semaines que Marc ne l’avait pas vu pour des raisons professionnelles, il avait dû servir de garde rapprochée à une star américaine venue en vacances en France. Il avança d’un pas et son père le vit :

« Que fais-tu debout à cette heure tardive ? Allez, va donc te recoucher ! »Marc s’attendait à une dispute de la part de son père, mais heureusement pour lui il ne lui à rien dit. Marc monta dans sa chambre silencieusement pour que sa mère ne l’entende pas. Il ferma la porte de sa chambre, se retourna et se vit, seul, paisible, dans un sommeil profond ! Cet instant le paralysa et le figea au sol, il ne put bouger lors de son rêve et du patienter sagement que son alarme le réveille pour aller à son lycée le lendemain.

Le matin, simplement deux questions lui trottaient dans la tête :

Qui était cette fille ? Que faire de ce don ?


Messager


 
 
 

Comments


© 2018 par Messager 

Inscrivez-vous à notre liste de diffusion

pour ne manquer aucune actualité

bottom of page