Hors du temps

 

Je suis là, mais j’aurais pu être ailleurs ou aussi quelque part,

En quelques remparts traversés, je me retrouve en toute pause,

Dans la versatilité de mes choix, de mes causes en soi, l’art,

Est tel qu’il en appelle aux voix en nous, hélant des douceurs d’osmose,

Entre deux équinoxes dansantes, j’écris, je dis les mots, qui eux-mêmes,

Clament les silences qu’ils aiment,

Entends-tu ces mots ? Ils susurrent des sons, des syllabes andantes, révélant

Les caractères des plantes dans notre jardin secret…

Je ressens les frétillements flous des fous frissonnant de vous,

On les nomme comme les âmes errantes, les êtres criards,

Ah ces délicats blizzards !

Le temps ralentit, tout se passe d’un rythme lent, un vif instant s’évanouit,

Car il n’est que futilité dans ce plan,

Le temps est irréel, ma plume possède des ailes

Dans cette parallèle, toute sorte de prodigalité apporte des prodiges, dont

Tu n’as pas idée,

Il s’agit d’un refuge où se fustigent, des verves hors du temps, car

Hors du plan d’une réalité que l’on connaît sous un angle

D’une idéalité,

Au creux de la main de la vie, se trouve, caché, un être au visage

Déchiré, ce visage est celui d’un eudémoniste qui ne sait plus où aller,

Le jour se couche et la nuit se lève, le pourpre touche ce soleil d’orfèvre,

A cet instant, je vis dans une ellipse de souvenirs outrepassant mes états d’âmes,

Je me décide à marcher, je me prends les pieds dans mes souvenirs

Tels des lueurs d’espoirs, je regrette juste de ne plus les voir,

Heureusement, d’autres m’attendent, dans mes jardins aux herbes

D’offrandes,

Ha ! Le rosé des nuages et de ses couleurs vives, inspire tellement de choses !

Les astres nuancés et bleuis par la lune projettent les flammes de leurs pensées paisibles

Dans nos plumes

Et nos âmes agités par la vie courante,

Cela ne fait pas de mal, un peu de calme sur un oreiller de délicatesse,

Cela ne fait pas de mal, un peu de paix dans l’océan de toute détresse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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