Arbre philosophe dormant sur fleurs d’or
En psaume, je lis ta sagesse, toi
Qui me laisse dans ta paume et moi
Je ne faisais que l’aumône mais bien
Plus par ta douceur.
Jadis, tu m’écoutais et puisse ton heure
S’envoler dans les cieux de mes yeux
D’innocence face à ton
Expérience, de vie et de pensées
D’inspiration
Et de pluie d’été.
Je te désigne et désigne tous
Les signes exacerbés de tes humeurs
Nous réveille tous
Les variétés de tes feuilles de couleurs
Et les parfums de tes saisons
Nous affleurent de ton diapason.
Ton sens est perché dans les branches
A la hauteur de l’air que tu respires
Car ton cœur de foi solidaire
Malgré tes dialogues ta nature penche
Tu nous inspires,
Tu aimes tous cherchant à te plaire.
Promesse de l’âme
Celle qu’on fait pour voir ou revoir,
Elle, qui nous rassure par bien des devoirs
Elle n’est pas que ce simple mot, gloire et lumière
Pardon et espoir, sont en elle comme pourrait être La vie
En nous par temps de prières,
Sans allusion, ses illusions lui offrent une vigueur Aussi,
Déterminée, elle pousse nos âmes à la coercition
Coercition oui, complaintes surtout pour l’amour et La passion
Si ne venant point d’autrui, de lui et de nous cela Suscite sa venue
Je puis et je vous promets que l’âme dans sa
Pensée, aura subvenu.
Art Nature
La sérénité s’y pend et s’accroche autour
Du feuillage venteux,
Sans se rudoyer, les oiseaux se cantonnent à
Siffloter leur diverse facétie,
L’œil jaune là-bas se figure par sa
Chaleur et mûrit par sa persistance,
Je ne suis que passager dans ce
Mouvement continuel,
En mer comme en terre puis en l’air,
L’écorce s’écorche pour laisser place
Au sillage d’une eau flâneuse,
Les hiatus d’insectes,
En apparence disparates
En apparence disparaissent
Une mesure invétérée chaste, chasse
Les mauvaises ombres,
Du haut des tribunes nuageuses, toi,
Être du monde sensible
Mais aussi
Roi et protecteur du monde tangible.
Comments