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Arbre philosophe dormant sur fleurs d’or

 

En psaume, je lis ta sagesse, toi

Qui me laisse dans ta paume et moi

Je ne faisais que l’aumône mais bien

Plus par ta douceur.

 

Jadis, tu m’écoutais et puisse ton heure

S’envoler dans les cieux de mes yeux

D’innocence face à ton

Expérience, de vie et de pensées

D’inspiration

Et de pluie d’été.

 

Je te désigne et désigne tous

Les signes exacerbés de tes humeurs

Nous réveille tous

Les variétés de tes feuilles de couleurs

Et les parfums de tes saisons

Nous affleurent de ton diapason.

 

Ton sens est perché dans les branches

A la hauteur de l’air que tu respires

Car ton cœur de foi solidaire 

Malgré tes dialogues ta nature penche

Tu nous inspires,

Tu aimes tous cherchant à te plaire.

 

Promesse de l’âme

 

Celle qu’on fait pour voir ou revoir,

Elle, qui nous rassure par bien des devoirs

Elle n’est pas que ce simple mot, gloire et lumière

Pardon et espoir, sont en elle comme pourrait être La vie

En nous par temps de prières,

Sans allusion, ses illusions lui offrent une vigueur Aussi,

Déterminée, elle pousse nos âmes à la coercition

Coercition oui, complaintes surtout pour l’amour et La passion

Si ne venant point d’autrui, de lui et de nous cela Suscite sa venue

Je puis et je vous promets que l’âme dans sa

Pensée, aura subvenu.

Art Nature

 

La sérénité s’y pend et s’accroche autour

Du feuillage venteux,

Sans se rudoyer, les oiseaux se cantonnent à

Siffloter leur diverse facétie,

L’œil jaune là-bas se figure par sa

Chaleur et mûrit par sa persistance,

Je ne suis que passager dans ce

Mouvement continuel,

En mer comme en terre puis en l’air,

L’écorce s’écorche pour laisser place

Au sillage d’une eau flâneuse,

Les hiatus d’insectes,

En apparence disparates

En apparence disparaissent

Une mesure invétérée chaste, chasse

Les mauvaises ombres,

Du haut des tribunes nuageuses, toi,

Être du monde sensible

Mais aussi

Roi et protecteur du monde tangible.

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Des citations sublimes pour ne plus échouer.

La vie ressemble à un conte: ce qui importe , ce n'est pas sa longueur mais sa valeur.  Sénèque

L'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre. Marx

Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir. Épictète 

Puissent tous les hommes se souvenir qu'il sont frères. Voltaire

Notre grand et glorieux chef-d’œuvre est de vivre à propos. Montaigne 

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Nouvelle fantastique

  • Photo du rédacteur: Messager
    Messager
  • 1 janv. 2018
  • 5 min de lecture

Ange douteux :


Dans le royaume des cieux, se trouvait parmi les dieux et autres divines personnes, les anges. Lorsqu’une personne s’apprêtait à mourir, les anges l’amenaient vers sa destiné, l’enfer ou le paradis. Le monde des cieux était loin, bien loin de la terre ferme des Hommes et il était strictement interdit d’aller rendre visite aux humains ! Luc Fier était l’un de ces jeunes hommes ailés n’ayant pas fini sa formation pour devenir Ange, il lui tardait de découvrir toute l’étendue des opportunités s’offrant à lui plus tard. Son père, Dieu, prenait des décisions pour le sort des humains et de la planète. Sa mère était un ange déchu et dépravé par l’hardie cruauté des Hommes et finissait son éternelle existence dans les enfers, envoyée par Dieu. On reprochait souvent à Luc d’être trop curieux et aussi lui disait-on de rester à sa place, celle qu’il n’aimait pas forcément… Son père lui disait souvent :

« - daigne avoir la place qui t’ai attribué et ne pas profiter de plus ! » Mais lui n’accordait point beaucoup d’importance à ses paroles, car il prétendait se trouver dans une cage dorée sans but, frivole, telle une velléité (n’atteignant jamais son avènement). Un soir alors qu’il méditait sur l’univers même, il lui vint une idée, aussi pernicieuse qu’intrépidement captivante !

Cette idée était telle qu’il ne pourrait compter que sur lui-même, les consignes légiférées de Dieu était formelles et claires surtout une, ne pas rendre visite à la terre ! Il lui fallait réfléchir à un moyen de descendre des cieux sans que tout le petit monde s’en aperçoive et la solution la plus adaptée, il la connaissait. Mais il lui fallait prendre ce risque même si ça allait indubitablement lui coûter la confiance de son père et des anges. Il élabora un plan pour accompagner les anges amenant les êtres décédés vers la place qui leur été destiné, et une fois sur terre, il n’avait plus qu’à se disséminer discrètement dans la ville et plus précisément la population. Depuis le temps d’apprentissage pour devenir un ange, il avait appris à se métamorphoser et donc par évidence aussi en humain de sorte qu’on ne voit plus ses ailes. Une fois son plan mis au jour, il ne lui manquait plus de trouver un stratagème pour convaincre son père.

Luc alla voir son père dans la salle de réflexion (cette salle était à l’origine faite pour des méditations dans laquelle Dieu s’y rendait de temps à autre pour penser) :

« -père, père ! s’exclama Luc

-oui mon fils ?

-Pourrais-je te demander quelque chose ?

-Ce qu’il te plaira. Répondit Dieu

-J’aimerais m’instruire sur le terrain, c’est-à-dire, observer au moins une fois le stade de l’Ange accomplit.

-Il serait souhaitable de mettre fin à ta formation théorique avant tout, tu ne penses pas ?

-Écoutez père, je ne demande point de suivre un ange à la trace pendant une longue période définie, mais juste pendant « La montée des âmes vers les cieux », qui est un rôle primordial pour les anges que je m’estime en droit de connaître. De plus, la fin de ma formation comporte plus qu’un chapitre, celui « des vertus et valeurs » que je connais déjà sur le bout des doigts, car j’ai lu et lu des livres sur ce sujet et je pense véritablement être prêt ! À moins que tu ne me considères pas plus que d’autres anges… répliqua Luc

-Tu sais pertinemment que là n’est pas le problème, il se situe dans le danger que représente ce rôle, car s’il t’arrive n’importe quelle péripéties malencontreuses, je ne m’en remettrais point. Bien sûr, je tiens à toi plus que tout !

-Et bien tu auras qu’à demander à tes plus vaillants soldats de m’accompagner moi et les anges pendant la montée non ?

-Bon… très bien, mais sache que cette idée viendrait de quelqu’un d’autre, j’aurais refusé ! Je t’accorde ma confiance alors ne la trahis pas s’il te plaît.

-Non-père, ne te méprends pas je t’écouterais de a à z (alors qu’en réalité j’allais accomplir la pire chose)…

Ange douteux Partie 2

Le jour venait de se lever, à non suis-je bête, il ne fait jamais nuit dans les cieux divins (à moins que l’on en décide ainsi). Dans le devoir d’attente, Luc et son impatience s’accroît… Puis le jour vient à point, le jour où les anges devaient ramener un damné dans le jugement du ciel pour choisir sa place (enfer ou paradis). Les deux anges descendirent (discrètement et surtout, invisible aux yeux innocents des Hommes). L’âme s’apprêtant à suivre les anges était une femme vêtue d’une robe rouge à paillettes qu’on pourrait surnommer « robe de soirée », avec des chaussures à talons et une coiffe respectablement élégante et raffinée. Peut-être était-elle ivre et à en juger la scène, elle avait l’air de s’être fait renversé par une voiture. Aussi, des soldats en armure d’or et aux ailes argentés étaient là si un problème venait importuner Luc.

Luc était doué d’une incroyable promptitude à disparaître dans le décor, il avait suffi d’un vif coup d’oeil sur le côté de la part des gardes ailées pour que Luc devînt indiscernable aux regards de tous et il se confondit dans la foule. Les gardes véhéments, et affolés de toutes parts, essayaient de le retrouver dans ce nid de confusion, le résultat semblait sans appell, rien.

Dans leurs devoirs, les anges firent le travail demandé et remontaient aux cieux, pendant que les gardes se questionnaient sur la façon d’annoncer la nouvelle déplaisante à Dieu.

Luc, satisfait de sa réussite, avait oublié de réfléchir à ce qu’il allait faire ensuite, donc continuant sa route il se promenait tranquillement sur le trottoir. Quand, sur son chemin, il vit un homme assis au sol, aux habits déguenillés et froissés, salis par des taches de toutes sortes. Devant lui un bonnet avec quelques pièces, l’homme dit :

« Je t’en prie, offre moi quelques pièces ! » Luc savait bien qui il était, il avait longtemps étudié les Hommes durant sa formation et il répondit :

« -Je n’ai que ma bonté et mes paroles divines à vous donner en offrande et croyez-moi, cela vaut beaucoup plus que de simples pièces ! Donc, prenez votre courage restant, battez-vous pour le garder et levez-vous en face de votre ennemi ; Le désespoir ! Il s’en ira par peur de votre victoire. répliqua Luc »

L’homme n’eut point la réaction escomptée par Luc et répondit avec force et âpreté :

« -Tes conseils ne m’apporteront rien, seules des pièces pourraient me réjouir, ga !

-Primitive espèce... » chuchota Luc qui reprit sa route.

Mais sur son chemin, des gens se battaient pour des raisons futiles enrayées par des désaccords de religions. Luc tenta de les calmer, mais l’un deux lui décrocha une droite, puis une gauche, puis, son agresseur fut projeté de l’autre côté de la route, car Luc était dans l’obligation de se défendre face à ces malheureuses inepties. Le reste des gens ivres fuirent par lâcheté. Luc n’en revenait pas de ce qui venait de se produire et se demandait encore ce qu’il faisait ici…environ une semaine plus tard, il en eut marre de voir les hommes s’entre-tuer sans cesse pour des raisons futiles. Dans le royaume des cieux, Dieu entra dans une colère monstre et pris la terre pour adresser un message à son fils :

« Tu as déshonoré ta promesse et tes actes ont relevé de la sédition ! Donc je me doutai qu’un jour ou l’autre tu finirais par te retourner contre moi. Dès à présent, je te bannis du monde des cieux et je t’envoie aux enfers ! »

De Luc Fier, il devint Lucifer !

...Au départ, quand il était enfant, il ne croyait pas que cela puisse arriver et ne comprenait pas pourquoi son père passait son temps à parler en mal des hommes, mais maintenant, il comprit que n’importe quel Dieu ne pourrait arranger ça, que les seules responsables de leurs actes sont eux-mêmes.


Messager


 
 
 

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