
Mer, mère du monde
Toi Mer, d’un bleu d’océan
Tu visionnes de ton reflet les sentiments de chacun,
Tu m’abandonnes dans la profondeur isolée du monde parlant,
Tu vis à travers les continents qui étaient asservis par ton lendemain infini,
Embellie par le soleil qui te voie du coin de l’œil,
Violente et douce à la fois pour endurcir les mœurs
Adoucir les tempéraments de brusques colères,
Tu nous berces de la mélodie chantante de tes vagues
Parfois tu es accompagné par le vent,
Tu es comme un second cosmos où la vie se reproduit
Fredonne le thème du bien-être et quelquefois de la peur,
Du suspens,
Il arrive que l’air te rende visite
Que la brise légère te traverse,
Tu sembles être le contraste parfait avec la forêt
Où l’harmonie qui entremêle lumière et l’assombris.
Théophile Drouet, Messager
Forêt, Forte tu es
Toi forêt d’or, de marbres, forêt
De bois et reflets de tulipes et de vie
Forêt d’ombre ou de lumière, forêt
Se battant contre le fer
Tu es l’image de toutes saisons
Tu es l’écorce de la nature
On t’assigne la fantaisie ou l’horreur
Tu transgresses leurs hypothétiques confusions
Tes principes et tes valeurs font de toi
Ton unique force et gérante de tes lois
Tu portes en toi les sourires et les pleurs
Ton regard extérieur nous rassure des fois
Tu es le tronc de la planète terre
La promesse de la pierre dans l’eau
Forêt de bonheur parfois
De peur
Mais surtout de Cœur.
Théophile Drouet, Messager
Arbre philosophe dormant sur fleurs d’or
En psaume, je lis ta sagesse, toi
Qui me laisse dans ta paume et moi
Je ne faisais que l’aumône mais bien
Plus par ta douceur.
Jadis, tu m’écoutais et puisse ton heure
S’envoler dans les cieux de mes yeux
D’innocence face à ton
Expérience, de vie et de pensées
D’inspiration
Et de pluie d’été.
Je te désigne et désigne tous
Les signes exacerbés de tes humeurs
Nous réveille tous
Les variétés de tes feuilles de couleurs
Et les parfums de tes saisons
Nous affleurent de ton diapason.
Ton sens est perché dans les branches
A la hauteur de l’air que tu respires
Car ton cœur de foi solidaire
Malgré tes dialogues ta nature penche
Tu nous inspires,
Tu aimes tous cherchant à te plaire.
Théophile Drouet, Messager